Le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Manouba a convoqué la journaliste Chahrazed Akacha.
Après Noureddine Ben Ticha, Hamza Belloumi, Sofiane Ben Hmida et Insaf Boughdiri, la liste des journalistes poursuivis par Moncef Marzouki continue de s’allonger.
L’ancien président provisoire de la république poursuit tous ces confrères et consoeurs dans l’affaire de la vidéo truquée de son discours de Doha, diffusée et commentée dans l’émission ‘‘Al Yaoum Athamen’’ sur la chaîne El Hiwar Ettounsi.
Chahrazed Akacha, rédactrice en chef d’‘‘Al-Jarida.com.tn’’, qui a également diffusé la vidéo, a reçu, hier, une convocation pour comparaître, à son tour, aujourd’hui, devant le juge.
Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre et continue de faire débat. Beaucoup condamnent le manque de professionnalisme de certains journalistes, qui ne prennent pas le temps de vérifier leurs informations. Animés par la recherche du buzz à tout prix, ils diffusent souvent des intox grossières qui portent atteinte aux personnes et induisent en erreur l’opinion publique.
Beaucoup aussi critiquent Moncef Marzouki, qui a trouvé, selon eux, un prétexte facile pour se venger des journalistes qui l’ont souvent critiqué. Ils rappellent, également, que pour les délits de presse, les journalistes doivent comparaître non pas en vertu des articles du Code pénal, mais des décrets 115 et 116 régissant le secteur de la presse et de l’audiovisuel.
Z. A.
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