Les cadres supérieurs retraités sous le régime de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) vivent un «grand marasme.»
C’est le cas, en tout cas, de Abdallah Ben Messaoud, qui se considère lésé par le plafonnement de la pension de retraite, sous le régime de la CNSS, à 6 fois le salaire minimum industriel garanti (Smig).
En effet, les cadres supérieurs se trouvent à leur sortie en retraite largement lésés par rapport à leurs collègues de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS) pour lesquels le plafonnement n’existe pas, en plus du fait que ces derniers cotisent moins que leurs collègues de la CNSS durant leur vie professionnelle.
«Ainsi, un cadre supérieur sous le régime de la CNSS se trouve-t-il avec une pension de retraite de 200 ou 300 DT supérieure à son huissier», explique Abdallah Ben Messaoud.
Pour remédier à cette injustice, il propose la fusion entre les 2 caisses, qui appartiennent à l’Etat et sont toutes deux déficitaires, et l’adoption du même régime de pension pour l’ensemble des retraités avec éventuellement un plafonnement par plage de salaires avant retraite. Il y aurait, par exemple, la plage des cadres supérieurs, qui percevraient 10 fois le Smig, celle des cadres (8 fois le Smig), des cadres moyens (6 fois le Smig), et ainsi de suite.
Ce sujet pourrait être discuté et négocié dans le cadre de la révision à la hausse de l’âge de sortie à la retraite.
I. B.
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