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OfficePlast en Bourse : Un potentiel de croissance considérable

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A l’occasion de son introduction à la Bourse de Tunis, la société OfficePlast a présenté, mardi, une communication financière au siège de la Bourse de Tunis.

Par Wajdi Msaed

La séance a été animée par Yassine Abid, Pdg de cette société spécialisée dans la fabrication des produits bureautiques et scolaires ainsi que la maroquinerie en plastique, en  présence de  Adel Grar, président  de  l’Association des intermédiaires en Bourse (AIB), et Raouf Aouadi, directeur général de l’intermédiaire introducteur Maxula Bourse.

Le démarrage des souscriptions à l’offre publique démarrera le 27 août et se poursuivra deux jours, pour un prix d’émission fixé à 2,230 DT l’action, soit 1 dinar de valeur nominale et 1,230 DT de prime d’émission.

Une politique sur 3 axes

L’entrée au marché alternatif de la cote de la Bourse des actions composant le capital de la société «lui permettra de franchir une étape clé de son histoire et de lever un montant de 5 millions de dinars (MD) et ce à travers l’émission de 2.242.160 actions nouvelles dans le cadre d’une augmentation du capital en numéraires, représentant 35,92 % du capital social après augmentation», explique M. Abid.

Fondée en 2006, la société OfficePlast «a réussi à développer des produits compétitifs, tant sur le plan de la qualité que sur celui des coûts, ce qui lui a permis de gagner des parts de marché à l’intérieur comme à l’extérieur», ajoute son Pdg, soulignant que le développement connu par son entreprise est le fruit d’une politique pragmatique basée sur 3 axes fondamentaux.

Le premier concerne la diversification horizontale qui touche les produits (on a commencé par la production des protège-cahiers et on est arrivé, aujourd’hui, à une gamme assez diversifiée allant jusqu’aux étuis des produits textile), les clients (260 actuellement contre un seul au départ) et les pays cibles (10 entre européens, maghrébins et africains), sachant que le nombre de clients français est passé de 1 à 8 pour un chiffre d’affaires à l’export sur l’Hexagone estimé à 4,3 MD en 2014, ce qui constitue 76,2% du chiffre d’affaires total de la société (dont les exportations globales s’élèvent à 6,1 MD).

Yassine-Abid-OfficePlast

Yassine Abid.

A l’écoute du client

Le 2e axe de cette politique a trait «à l’intégration verticale qui concerne la production de la matière première à l’échelle locale en vue de réduire davantage le volume des importations et agir efficacement sur les coûts», explique le Pdg d’OfficePlast.

Quant au 3e axe, il touche au ciblage du marché étranger eu égard au plan de développement adopté par la société et à la croissance projetée. «Il y a toujours des marchés à conquérir et une valeur ajoutée à réaliser», ajoute M. Abid.

En effet, OfficePlast a réalisé, sur la période  2007-2014, selon le DG de Maxula Bourse, «un taux de croissance annuel moyen de son chiffre d’affaires de 26,5 % et de ses bénéfices nets de 16 %».

Le plan de développement préconisé permettra à la société de disposer d’une vision stratégique quant à l’évolution de son activité s’appuyant sur une assise d’investissement intensive (4 MD). «Notre objectif majeur étant de renforcer notre position sur le marché local et extérieur, de répondre positivement aux besoins de nos clients et de moderniser et renforcer nos outils de production», conclut M. Abid.

En réponse aux questions de l’assistance, le Pdg d’OfficePlast a indiqué que le business plan élaboré permet de réaliser la croissance escomptée et de résorber de manière progressive le volume des dettes.

Evoquant la concurrence étrangère, il a indiqué que le marché français connaît une forte concurrence surtout avec l’envahissement du marché mondial par les produits chinois, «mais nous essayons d’arracher notre part et nous concentrons davantage nos efforts sur l’Afrique et le maximum de pays européens», a-t-il précisé, en soulignant l’impact de la baisse du prix du pétrole et du coût du dollar sur les coûts de production. «Nous opérons sur un marché à forte concurrence où le cours du dollar est déterminant», a-t-il conclu.

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