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Abdelaziz Kotti : «La place des démissionnaires de Nidaa est parmi nous»

Abdelaziz-Kotti

Abdelaziz Kotti lance un appel à ceux qui ont démissionné ou gelé leur adhésion à Nidaa Tounes  à revenir au parti avant le congrès fixé au 31 juillet 2016.

Selon le député de Nidaa Tounes, le parti est encore ouvert à tous ceux qui s’en sont retirés ou ont suspendu leur adhésion. Ils peuvent réintégrer le parti et reprendre des responsabilités dans son bureau exécutif, insiste-t-il, dans ce qui ressemble à des supplications.

«Nous sommes en train de les contacter et de discuter avec eux de leur éventuel retour. Nous leur tendons la main. Notre objectif est d’être prêts au prochain congrès qui se tiendra le 31 juillet 2016», a-t-il déclaré aux médias en marge de la réunion, hier, vendredi 4 mars 2016, qui a été présidée pour la première fois par Ridha Belhaj, le nouveau président du comité politique, nommé le 26 février dernier.

Rappelons que Ridha Belhaj, ancien chef du cabinet du président de la république, a été reçu, hier, par le président Béji Caïd Essebsi, au palais de Carthage. La rencontre a duré une heure et demie.

Il a été sans doute question de Nidaa Tounes et des moyens de le sortir de la crise actuelle, induite par le mouvement putschiste mené par Hafedh Caïd Essebsi, le fils du chef de l’Etat, et Ridha Belhaj soi-même, entourés d’un groupe de courtisans trop ambitieux comme Abdelaziz Kotti, Khemaies Ksila, Ons Hattab ou autres Nabil Karoui.

Ce groupe a été, rappelons-le, l’artisan du putsch lors du congrès dit consensuel de Sousse, les 9 et 10 janvier 2016, qui a abouti à la démission d’un grand nombre des cadres du parti et près d’une trentaine de ses députés.

Les supplications de Kotti et les déclarations mielleuses de Belhaj visent à ramasser les pots cassés et à recoller les morceaux…

Pathétique cette tendance qu’ont les requins de Nidaa à casser ce que leurs camarades ont mis tant d’effort et d’abnégation à construire. Et à faire ensuite les yeux doux dans une vaine tentative de tout reconstruire. C’est le degré zéro de la politique…

Z. A.

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