Les premiers effets de la réforme du système éducatif, entamée en 2015, ont commencé à se faire sentir, mais on est encore en-deçà de l’objectif tracé, a indiqué Neji Jalloul.
Intervenant jeudi sur Mosaïque FM, le ministre de l’Education a déclaré que la réalisation de la réforme globale des écoles et des lycées dans toutes les régions du pays exige une enveloppe de 400 millions de dinars tunisiens (MDT) à mobiliser au niveau de son seul département.
«Nous remercions l’ambassade italienne pour le don de 6 MDT qu’elle a accordé, en coordination avec l’Unicef, en appui au programme de lutte contre l’arrêt prématuré des études dans le primaire et qui va beaucoup nous aider. N’oublions pas que 100.000 enfants quittent chaque année prématurément l’école. Notre objectif, aujourd’hui, est que chaque Tunisien de moins de 20 ans soit à l’école ou en formation professionnelle», a indiqué le ministre, en rappelant que «pas moins de 1000 écoles ont bénéficié de travaux d’aménagement grâce aux aides de la société civile, dont de nombreux hommes d’affaires».
Selon le ministre, en plus de la réforme de l’enseignement et du réaménagement des établissements, le rôle de son département consiste aussi à répondre à d’autres besoins aux élèves, notamment la mise en place de cantines scolaires, d’une connexion au réseau internet, d’équipements informatiques, sans parler des cahiers et des livres à réimprimer en conformité avec les nouveaux programmes… Et c’est un chantier permanent.
Z. A.
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