L’Utica a fait part, aujourd’hui, de son soutien aux revendications des commerçants de la friperie.
La semaine dernière, plusieurs commerçants grossistes et importateurs de vêtements d’occasion ont manifesté, dans plusieurs villes tunisiennes, et menacé d’une grève générale pour protester contre un projet de loi imposant l’importation de vêtements d’occasion semi-triés.
L’annonce de ce projet de loi a, également, suscité les inquiétudes d’un grand nombre de Tunisiens qui s’habillent auprès des commerçants de la friperie. Et cela n’a pas laissé indifférent l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), qui a indiqué, aujourd’hui, dans un communiqué, qu’elle défend les revendications des opérateurs du secteur.
«Les protestations ont été lancées par la chambre syndicale nationale des grossistes de vêtements d’occasion et par la chambre syndicale des importateurs de friperie et ont été coordonnées avec l’Utica», précise le communiqué.
La friperie est une activité commerciale importante pour les Tunisiens de toutes catégories sociales, car elle permet l’achat de vêtements de bonne qualité et parfois même de grandes marques, qui plus est, à des prix intéressants.
La Tunisie importe plus de 80.000 tonnes de vêtements usagés par an.
Y. N.
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