Les Tunisiens doivent nettoyer leurs plages pour attirer les touristes étrangers.
Aucune plage tunisienne ne sera labellisée « Pavillon Bleu » cette année, en raison de l’envoi tardif du dossier tunisien.
Le pavillon bleu est un écolabel international qui récompense et valorise les gestionnaires des plages et ports de plaisance pour leurs efforts en matière de protection de l’environnement. En 2016, 33 plages tunisiennes ont obtenu ce label de qualité.
Selon Youssef Jerbi, membre de l’Association tunisienne pour la protection de la nature et de l’environnement (ATPNE), le dossier tunisien a été envoyé en retard aux instances en charge de ce label.
D’autres sources indiquent que l’état lamentable des plages tunisiennes est derrière cette décision.
L’état de la dégradation de l’environnement, ainsi que l’incivisme des citoyens et l’extrême médiocrité des services sont encore des handicaps à une reprise certaine du tourisme.
La désaffection des touristes européens pour notre pays n’est pas uniquement due à des considérations sécuritaires. D’autres pays ont été frappés par le terrorisme et s’en sont rapidement sortis.
La crise est facilement compréhensible quand on se mesure à nos voisins qui n’ont pourtant ni la splendeur de nos contrées ni notre patrimoine historique inestimable, mais qui arrivent à fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante.
Il ne suffit pas de construire des palaces clinquants au bord de la mer et d’amadouer les clients par des prix dérisoires pour faire redémarrer le tourisme.
H. M.
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