Accueil » A propos de la grâce présidentielle exceptionnelle pour Bsaies

A propos de la grâce présidentielle exceptionnelle pour Bsaies


La présidence de la république a reçu aujourd’hui, mercredi 5 décembre 2018, une demande de grâce présidentielle pour le chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhen Bsaies, condamné à 2 ans de prison ferme pour corruption et détenu depuis le 2 octobre dernier.

Contrairement à ce qui a été indiqué par certains médias, la présidence n’a pas (ou pas encore) accordé cette grâce exceptionnelle, mais a bien reçu une demande en ce sens de la part de son avocat, qui n’a pas encore été étudiée par le chef de l‘Etat, dit-on au Palais de Carthage.

Les mauvaises langues disent que cette intox a été diffusée sciemment par la présidence de la république, pour tâter le pouls et voir la réaction de l’opinion publique, avant d’annoncer une telle grâce. On ne serait cependant pas étonné de voir le dirigeant Nidaa libéré bientôt, dans le cadre de manœuvres politiciennes et de micmacs dans lesquels le président Béji Caïd Essebsi est devenu un grand expert devant l’Eternel. Et au rythme où vont les choses, c’est-à-dire à reculons, on ne sera pas étonné si, demain, une grâce présidentielle sera accordée pour le sulfureux affairiste Chafik Jarraya, ou encore Imed Trabelsi & Co, tant qu’à faire…?

Rappelons que Borhen Bsaies a été condamné à 2 ans de prison ferme et une amende de 198.000 dinars tunisiens (DT), pour avoir perçu un salaire fictif déboursé par la société Sotetel, au temps de Ben Ali, dont le condamné était l’un des porte-voix et le plus important propagandiste.

Y.N.

La direction des prisons dément l’entrée en grève de la faim de Bsaies

La condamnation de Bsaies annonce-t-elle la fin de l’impunité ?

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.