Le parlement canadien vient d’annoncer son intention d’accorder des permis de résidence permanente à plus d’un million de nouveaux immigrés, durant les trois prochaines années. Il s’agira d’une augmentation annuelle d’1% de la population du pays.
En 2017, le Canada a accueilli 286.000 résidents permanents. En 2019, le pays envisage d’en faire autant pour 350.000 candidats à l’immigration, pour 360.000, en 2020, et 370.000, en 2021.
«Dans une très large mesure, c’est grâce aux nouveaux arrivants, que nous avons accueillis à travers notre histoire, que le Canada s’est développé et qu’il est devenu le pays fort et plein de vie que nous apprécions tous», a confié à CNN Ahmed Hussen, le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC).
M. Hussen, lui-même arrivé au Canada à l’âge de 16 ans en provenance de Somalie, a expliqué que cette nouvelle immigration, que pays s’apprête à recevoir d’ici 2021, atténuera les effets négatifs du vieillissement de la population canadienne et la baisse de son taux de natalité, tout en accroissant la population active.
Cette hospitalité, ce réalisme ou ce calcul des autorités canadiennes contraste avec l’attitude de nombre de pays occidentaux, qui ont adopté des politiques d’immigration plus contraignantes… pour ne pas dire autre chose.
Marwan Chahla
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