Les agents de police du district du Bardo observent ce matin, samedi 23 février 2019, un sit-in pour dénoncer la libération de l’homme qui a giflé, hier, leur collègue au poste de police de Khaznadar. Ce dernier est présenté comme un «homme influent» dans la région.
Le ministère public a décidé de maintenir l’agresseur libre en attendant sa comparution devant le juge. Ce qui n’a pas été du goût des collègues de la policière qui a été admise, hier, à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis.
«L’homme avait demandé un papier mais la policière lui avait répondu qu’il manquait des documents et l’a invité à compléter son dossier. Cela lui a déplu et il a insultée la policière avant de la gifler violemment, au point de l’éjecter contre le mur», explique un collègue présent lors des faits, ajoutant : «Il lui a ensuite dit qu’elle ne savait pas à qui elle a affaire et qu’elle est sous ses ordres».
Les agents dénoncent aussi la recrudescence des agressions contre les policiers, lors de l’exercice de leurs fonctions.
Y. N.
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