Contrairement à ce qu’il avait indiqué, ce matin, le chef du gouvernement désigné par Ennahdha, Habib Jemli, n’annoncera finalement pas la composition du prochain gouvernement, ce soir, mardi 31 décembre 2019.
C’est en tout cas, ce qu’a indiqué son chargé de communication, Kaïs Argoubi, cité par Mosaïque FM, alors que Habib Jemli, avait indiqué, il y a quelques heures, qu’il était en train de finaliser la liste des membres de son équipe…
Bien qu’il l’ait démenti, on peut facilement deviner que le chef du gouvernement est dans l’impasse, à cause des pressions politiques qu’il subit de la part des deux partis concernés par la composition du gouvernement, à savoir Ennahdha et Qalb Tounes.
Autrement, M. Jemli devrait expliquer les causes de ces reports successifs et qui traduisent les difficultés qu’il éprouve à faire accepter ses choix par ses deux principaux commanditaires ou à accepter lui même les choix de ces derniers.
Sachant que, selon Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), certains noms pressentis pour faire partie du gouvernement et qui ont circulé dans les médias, sont entourés de suspicions de corruption.
D’ailleurs, M. Jemli ne cesse d’expliquer ces reports par la nécessité d’examiner davantage les CV des candidats, pour éviter que certains d’entre eux ne suscitent un rejet pour une raison ou une autre. A ce rythme là, il dépassera bientôt la limite des deux mois que lui donne la constitution pour composer le gouvernement.
Y. N.
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