La Banque centrale de Tunisie (BCT) a fait part, le 27 janvier 2023, d’une baisse, enregistrée la veille, des réserves nettes en devises à l’équivalent de 97 jours d’importations, soit 22,3 milliards de dinars tunisiens (Mrd DT), contre 133 jours et 23,3 Mrd DT à la même date de 2022.
Cette baisse a été enregistrée malgré le quasi doublement des recettes touristiques cumulées (+97,48%) à 235 MDT au 20 janvier 2023, contre 119 MDT à la même date en 2022.
Les revenus cumulés du travail ont aussi augmenté de +15% à 419 MDT.
Quant au service cumulé de la dette extérieure, il a enregistré une hausse de +16,8% à 500 MDT, au 20 janvier 2023.
Ce qui inquiète davantage c’est que la BCT indique aussi que le service de la dette publique bondira de 44,4% en 2023 par rapport à 2022, compte tenu de l’augmentation du coût de remboursement de la dette publique. C’est-à-dire que le risque est réel que la Tunisie connaisse bientôt l’enfer du défaut de paiement.
En est-on vraiment suffisamment conscient au sein du gouvernement, qui semble avoir la tête ailleurs et s’occuper à organiser des élections qui ne mobiliseront que les candidats et leurs familles.
A. M.
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