Alerté par la vente illégale de flamants roses au souk Moncef Bey, à Tunis, le défenseur de la cause animale Abdelmajid Dabbar s’engage à faire mettre fin à ce phénomène et appelle les Tunisiens à protéger leur patrimoine naturel.
Un commerçant a été épinglé, dimanche dernier, pour avoir mis en vente des flamants roses, dans ce souk situé à la lisière sud du centre-ville de Tunis, où l’on trouve généralement de tout et où surtout la majorité des commerces sont illégaux, revendant des produits et animaux parfois volés et dont on ignore la provenance.
Abdelmajid Dabbar a pris l’affaire en main et s’est rendu avant-hier, lundi 11 juin 2018, au bureau du Colonel Salem Triki, directeur général des Forêts, qui l’a reçu en présence de directeur du même secteur, Adel Sakouhi.
«Le problème de la vente de la faune sauvage en général a été évoqué, des mesures urgentes sont prises pour arrêter ce grave fléau à la source et procéder à des interventions rapides en cas d’alerte», a indiqué l’activiste sur sa page Facebook, ajoutant que le brigadier du commissariat régional au développement agricole de Tunis, en collaboration avec la brigade d’interventions rapides et le renfort de la police et des militants écologiques de la société civile, pourront désormais intervenir directement pour faire face à ces ventes illégales.
«Je vous invite tous à serrer les rangs et à travailler en réseau pour sauver notre patrimoine naturel», a-t-il conclu.
Y. N.
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