L’ancien secrétaire général du Courant démocrate (Attayar), Mohamed Abbou, a présenté, ce lundi 25 octobre 2021, dans un très long post Facebook, les conditions qui permettraient, à ses yeux, au président de la république, Kaïs Saïed, «de redevenir un président aimé, d’être un président légitime et peut-être aussi d’entrer dans l’histoire».
Selon l’avocat, Saïed doit d’abord annoncer que la fin des mesures exceptionnelles n’excèdera pas la fin de l’année en cours et transmettre les dossiers de corruption des hommes politiques et des chefs d’entreprises au ministère public.
Abbou a, d’autre part, appelé le chef de l’État à arrêter, lui et son équipe, d’orienter les médias, à ouvrir les dossiers de financement suspect de certaines chaînes de télévision et à appliquer les décisions de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), sans discrimination.
Selon l’ancien ministre, Saïed doit également cesser de justifier la non-ouverture des dossiers de corruption et de prétendre qu’il n’est pas capable de réaliser ce qu’il a promis en raison des complots d’autrui car «ce que l’article 80 lui a accordé est suffisant pour frapper le système de corruption».
«Kaïs Saïed doit soumettre sa proposition concernant le changement du système politique au Parlement, après la dissolution de l’actuelle Assemblée. Il doit annoncer qu’il ne va pas profiter de la situation exceptionnelle pour mettre en place des lois régissant la vie politique pour que les prochaines élections soient transparentes et crédibles», a-t-il encore écrit.
C. B. Y.
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