Les créances de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) auprès de ses clients privés et publics ont été multipliées par 4,5 en moins de 6 ans.
Ces créances, qui ont augmenté de 452%, passant de 172 millions de dinars (MD), en 2010, à 949 MD, en avril 2016, ont fait l’objet d’un conseil ministériel restreint, mardi, à la Kasbah.
Le chef du gouvernement Habib Essid a appelé, lors de ce conseil, consacré également à la préparation de la période de pointe de la consommation électrique, à mettre en place de nouveaux mécanismes moins complexes pour permettre aux entreprises publiques de régler leurs dettes envers la Steg. Il a aussi recommandé d’identifier des solutions pratiques pour les clients privés et de trouver des formules pour un paiement échelonné.
Le conseil a évoqué le projet de nouveau décret relatif à la fixation des conditions et mesures pour la réalisation des projets de production et de vente de l’électricité produite par les énergies renouvelables en vue d’impulser la capacité d’emploi dans ce secteur prometteur, mais qui tarde à se développer au rythme souhaité, malgré les mécanismes d’encouragement mis en place.
Le chef du gouvernement a souligné l’importance de s’inspirer des expériences des pays développés dans le domaine des énergies renouvelables, recommandant de tenir, au cours de la semaine prochaine, un conseil ministériel restreint pour discuter de ce sujet.
I. B. (avec communiqué).
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