La libération, avant-hier soir, par le juge d’instruction, de Hassen Ayachi, chef de la cellule terroriste de Kairouan, fait polémique.
Selon ‘‘Akherkhabaronline’’, le prévenu a «avoué» être à la tête de cette cellule qui a planifié un attentat contre un bus de touristes devant la mosquée Oqba Ibn Nafaâ, à Kairouan. Il a aussi «avoué» avoir été en relation avec Jaber Khachnaoui, l’un des deux auteurs de l’attentat du musée du Bardo, le 18 mars dernier.
Selon encore la même source, Hassen Ayachi a prévu d’introduire des armes de Libye et de partir, au lendemain de l’attentat de Kairouan, dans ce pays pour rejoindre un camp de l’Etat islamique (Daêch).
Tout en précisant que la cellule de Kairouan n’a aucun lien avec l’attentat de Sousse, le 26 juin dernier, ‘‘Akherkhabaronline’’ a ajouté que Hassen Ayachi était en contact avec un certain Achraf, membre de Daêch en Irak, qui devait lui faciliter la fuite en Libye.
La mise en liberté, avant-hier soir, par le juge d’instruction près du tribunal de première instance de Tunis, des 7 présumés terroristes membres de la cellule de Kairouan, et leur arrestation, tout de suite après, a provoqué une grande polémique.
Les avocats des prévenus et certains députés d’Ennahdha, ont parlé d’«enlèvement» et affirmé que les aveux des suspects ont été obtenus sous la torture au cours des 6 jours de leur détention préventive au centre de la police judiciaire de Gorjani.
Les avocats et le juge d’instruction ayant auditionné les 7 prévenus ont constaté des traces de torture sur le corps de Hassen Arfaoui, Wissem Arfaoui, Lamjed Chaabani, Idriss Aïdi (un contrebandier qui devait se rendre en Libye pour ramener des armes), Ezzeddine Ben Ali et Hassen Ayachi. Ce qui a justifié leur libération…
Les 7 présumés terroristes ont été soumis hier à un examen par un médecin légiste à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis. On attend les conclusions de cet examen.
Z. A.
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