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Les dessous de la démolition de la maison d’hôtes de Hergla

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La mairie de Hergla a fait démolir, hier, la piscine de la maison d’hôtes Dar Bin Diar à Hergla. Les propriétaires assurent que cette décision est illégale.

Les photos et la vidéo de la démolition de cette magnifique maison d’hôtes ont été postées sur les réseaux sociaux par les propriétaires des lieux, M. et Mme Madrid, des Français installés en Tunisie depuis 6 ans.

Mme Madrid a appelé, hier après-midi, la rédaction de Kapitalis, pour raconter les faits tels qu’elle les a vécus. Il y a eu un litige autour de l’autorisation de construire cette piscine, mais l’affaire, confiée à la justice suite à la plainte de certains voisins, a été gagnée par le couple français et «il n’y a donc aucune raison pour que la délégation spéciale fasse démolir la piscine et mure l’entrée et les fenêtres et la maison, en présence des enfants traumatisés par l’intervention», raconte Mme Madrid.

 

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M et Mme Madrid ont-ils été sanctionnés parce qu’ils… n’ont pas compris la musique?

Selon Mme Madrid, les voisins ayant porté plainte ont des relations avec des responsables de la région, et ils  «nous ont toujours rendu la vie difficile», souligne encore Mme Madrid, qui a mis toutes ses économies ainsi que celles de son mari dans la construction de cette maison d’hôtes, qui leur a coûté la bagatelle de  400.000 euros. «Nous avons respecté toutes les procédures légales pour construire cette maison en vue de promouvoir le tourisme tunisien et drainer des visiteurs européens», explique encore Mme Madrid.

Joint aujourd’hui au téléphone, M. Madrid nous a précisé qu’il s’était rendu, hier, au siège du gouvernorat de Sousse, muni des documents attestant du gain du procès. «Le gouverneur m’a reçu et m’a dit qu’il n’était pas au courant de cette affaire. Pourtant, le délégué de Hergla était au courant de la destruction de ce que nous avons construit dans ce pays que nous aimons tant et que nous choisi pour y vivre avec nos petits», a-t-il dit.

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Il y a quelques chose dans cette affaire qui ne tourne pas rond. Cherchez l’erreur!

Intervenant aujourd’hui sur plusieurs radios, le délégué de Hergla, Bilel Barbouche a déclaré : «L’exécution de la décision de démolition de ce local est venue suite aux travaux de construction non conformes à l’autorisation délivrée, en 2010, à ses propriétaires de nationalité française».

Affaire à suivre…

Z. A.

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