Le patron de Panorama, Fares Luca Luccatini, a décidé de porter plainte contre des médias pour des propos jugés diffamatoires qu’ils ont tenus sur lui.
Dans un post publié sur son compte Facebook, mercredi 28 mars 2018, l’Italo-tunisien, Fares Luca Lucaatini, a formellement démenti l’information relayée par certaines personnalités politiques, notamment les députés Yassine Ayari et Hassouna Nasfi, selon laquelle il serait un juif israélien, fervent défenseur de l’Etat hébreu et que sa boîte de communication, Panorama, basée en Tunisie, est une filiale d’une société israélienne.
«La Tunisie est devenue ma patrie non par le sang reçu mais par le labeur et le travail échangé afin de participer à l’épanouissement et à la création de l’emploi et la richesse de ce pays qui me tient à cœur. D’ailleurs, je me suis converti à l’islam et j’ai fait une demande de nationalité qui m’a été accordée. Je ne suis pas israélien, je ne suis pas sioniste et je ne suis jamais allé en Israël et je n’ai jamais soutenu son armée. Je n’ai jamais, ni à titre privé, ni à titre professionnel versé des fonds en Israël ou à des Israéliens. Je suis profondément tunisien, mes enfants sont Tunisiens et leur mère est Tunisienne», a-t-il écrit, assurant également que les accusations lancées contre lui affecte énormément ses relations, sa vie et celle de sa famille et de ses enfants.
Fares Luca Luccatini a, par ailleurs, indiqué que certaines personnes ressentent une grande haine à l’égard du succès que connaît sa société, affiliée à l’agence de publicité américaine, Young & Rubicam dont son siège est à New York, depuis qu’il a décroché à 2 reprises un lot sur un marché lancé par l’Instance Vérité et Dignité (IVD).
Il a également assuré que sa société a réussi à décrocher d’autres appels d’offres tunisiens, notamment les deux campagnes pour les élections de 2011 et 2014 organisées par l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), et des budgets du secteur privé tel que Délice Danone, Oilybia, Audi, UBCI et Moulin d’Or.
«Je n’ai donc pas eu le choix que de charger un cabinet d’avocats afin de faire les procédures pénales et civiles requises à l’encontre de tous ceux qui nous ont calomniés, de sorte à ce que ces mensonges cessent et ma réputation soit protégée», a écrit le patron de Panorama.
E. B. A.
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