Parce que Ramadan intervient cette année en plein été, les Tunisiens ne savent pas encore comment ils passeront les longues veillées du mois saint. Leur cœur balancera entre regarder un feuilleton à la télé et voir spectacle vivant sur un théâtre de plein air. Et vous, seriez-vous feuilleton ou festival?


En attendant d’en savoir plus sur les séries ramadanesques en préparation dans les studios de Tunis, comme ‘‘Nsibti laaziza’’, comédie réalisée par Slaheddine Essid pour Nessma TV, Kapitalis présente l’offre égyptienne de productions télévisuelles pour Ramadan 2010, dominée par les sujets d’histoire, les faits de société et les comédies de mœurs.


Alors que des mastodontes issus des monarchies pétrolières sont en train de «coloniser» – et c’est le cas de le dire – le paysage audio-visuel arabe, au Machreq comme au Maghreb, les chaînes maghrébines continuent de se la jouer local, au risque de perdre pied, à terme, sur leurs propres marchés. Dans cette débandade générale, seule Nessma TV essaie de développer un concept audiovisuel maghrébin. Sans beaucoup de succès jusque là…

La culture, en Tunisie, s’exprime-t-elle exclusivement en arabe littéraire ou classique? Non, bien sûr, le théâtre, le cinéma, la télévision et autres expressions artistiques se déclinent aussi chez nous en dialectal tunisien et même, parfois, en français. Pourquoi donc la ‘‘Radio Tunisie Culture’’ s’échine-t-elle à ignorer ces deux langues ? Par Aymen Gharbi.

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