Le président de la Confédération africaine de Football (Caf) a assisté au match Espérance de Tunis - TP Mazembe (1-1), qui a permis à l’équipe congolaise de remporter le trophée pour la seconde année consécutive, grâce à sa victoire du match-aller (5-0), largement facilitée voire précipitée par un arbitrage maison, aussi honteux que caricatural.
S’il a été reçu, dans la matinée, par Samir Laabidi, ministre de la Jeunesse, des sports et de l'éducation physique, en présence, notamment, de Ali Hafsi, président de la Fédération tunisienne de football (Ftf), et goûté aux fastes de l’hospitalité officielle tunisienne auxquelles il est, du reste, un habitué, M. Hayatou a eu droit, durant la cérémonie de remise des médailles et du trophée, aux sifflets ininterrompus du public de l’Espérance, qui n’a pas digéré les manigances des responsables du football africain visant à favoriser, coûte que coûte, une équipe congolaise qui n’avait pas besoin de coups de pouce ridicule (et très intéressé, pour le moins que l’on puisse dire) de la Caf et de son incorrigible Commission d’arbitrage, éclaboussée par de nombreuses affaires de corruption.
Aux sifflets du public se sont ajoutés les gestes de dépit de certains joueurs de l’Espérance, qui ont refusé de recevoir leurs médailles d’argent de ses mains.
M. Hayatou ne gardera pas – lui qui en a déjà tellement vu – un souvenir ineffaçable de sa dernière visite en Tunisie.
M. T.
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