L’attaquant et buteur de l’Espérance de Tunis a tapé cette année dans l’œil de plusieurs clubs européens, mais si son transfert est à l’ordre du jour, il est loin d’être acquis d’avance.
Des agents de plusieurs clubs européens – notamment Sochaux en France et Wisla Cracovie en Pologne – se sont rendus au moins à deux reprises cette année à Tunis pour observer de plus près à l’attaquant nigérian, qui a terminé meilleur buteur de la Ligue des Champions africaine avec neuf buts.
Un prédateur des surfaces à l’état brut
Cependant, l’attaquant ne semble pas avoir convaincu ses potentiels recruteurs. «C’est un grand garçon, très solide, très bon dans les airs et qui a fait ses preuves en Tunisie. Mais après l’avoir vu en action, nous avons quitté Tunis avec la conviction partagée que sa technique n’est pas à la hauteur», a déclaré l’un de ces agents, à MtnFootball. «Dans les surfaces adverses, il apparaît comme un prédateur à l’état brut. Ce qui pourrait bien expliquer le fait qu’il n’ait pas obtenu un contrat quand il a essayé, l’an dernier, de monnayer son talent en Belgique et en Turquie», ajoute la même source. Eneramo avait alors intéressé Anderlecht et Standard de Liège, mais les deux clubs ont trouvé sa demande (1 million d’euros à l’époque) trop élevée.
«Il demande trop», disent les recruteurs
N’empêche qu’Eneramo sera tout à fait libre lors du mercato hivernal, qui s’ouvre avec la nouvelle année, et il pourrait bien quitter l’Espérance de Tunis. Il a des contacts en Belgique, en Allemagne et en Arabie saoudite. Il se pourrait aussi que la prime de signature qu’il exige, et qui s’élève à 2 millions de dollars, fasse fuir d’éventuels recruteurs. Les agents consultés estime que ce montant est excessivement élevé et que le joueur «aurait plus de chance d’aller jouer en Europe s’il demandait 500.000 dollars.»
La balle est donc dans les pieds d’Eneramo… Pourvu qu’il ne marque pas contre son camp !
M. T.
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