Pendant sa séquestration, l’otage américaine Kayla Mueller était soumise aux caprices sexuels du numéro 1 de Daêch, Abou Bakr Al-Baghdadi.
Cet aspect horrible de la guerre que mène l’organisation terroriste de l’Etat islamique (EI, Daêch) en Syrie et en Irak a été révélé, en fin de semaine dernière, par les autorités américaines.
Des responsables américains de la lutte antiterroriste ont déclaré qu’ils détiennent des preuves irréfutables que Kayla Muller (citoyenne américaine originaire de la ville de Prescott, en Arizona), qui s’était rendue en Syrie pour porter assistance humanitaire dans ce pays et a été prise en otage par des militants de Daêch, était abusée sexuellement par «le Calife» chaque fois qu’il passait sa nuit dans la villa d’Abou Sayyaf, le dirigeant tunisien de Daêch, en charge des revenus pétroliers et gaziers de l’organisation terroriste.
Carl et Marsha Mueller, parents de la victime, ont confirmé cette information à ‘‘ABC News’’: «On (les autorités américaines, Ndlr) nous a dit que Kayla a été torturée, qu’elle était considérée comme étant la propriété d’Al-Baghdadi. Nous avons su tout cela en juin dernier. A présent, l’horreur de ce que notre fille a subi prend une toute autre tournure…»
Le rôle direct d’Al-Baghdadi dans le kidnapping de Kayla Mueller et le viol de cette dernière par le chef de Daêch a été confirmé, selon les résultats de l’enquête policière américaine, par plusieurs sources, notamment par 2 jeunes filles yazadies (de 16 et 18 ans), ex-détenues et esclaves sexuelles de Daêch, et par l’épouse même d’Abou Sayyaf, Oum Sayyaf, qui a été capturée par les forces américaines.
Bien que l’enquête ne soit pas définitivement bouclée et que certains détails et recoupements méritent encore d’être vérifiés, la certitude s’impose qu’Abou Bakr Al-Baghdadi a abusé sexuellement de Kayla Mueller et qu’il est «le bourreau numéro 1» de l’otage américaine, décédée début février dernier alors qu’elle était en captivité.
Marwan Chahla
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