Le chef du gouvernement n’a pas présenté, aujourd’hui, sa démission au président de la république, qui l’a reçu au Palais de Carthage.
Contrairement aux informations publiées par certains médias qui lui en attribuaient l’intention, Habib Essid n’a pas présenté sa démission à Béji Caïd Essebsi au cours de leur rencontre hebdomadaire, lundi, au Palais de Carthage.
Le chef du gouvernement a profité de l’occasion pour donner son avis sur la proposition du président de la république de constituer un gouvernement d’union nationale, réitérant son engagement à continuer à servir les intérêts supérieurs de la Tunisie.
La rencontre a porté, aussi, sur la situation générale dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour le sortir de la crise actuelle, en renforçant la sécurité et en relançant la croissance économique, l’emploi et le développement régional.
Selon certaines sources, M. Essid va continuer à conduire le gouvernement et à gérer les affaires courantes, en attendant l’aboutissement des négociations politiques déjà engagées pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, qui pourrait être conduit par M. Essid ou par une autre personnalité, ce qui serait plus probable, comme l’a laissé entendre M. Caïd Essebsi au cours de son entretien télévisé de jeudi soir sur la chaîne Al-Wataniya1.
Alors que les candidats autoproclamés se bousculent au portillon du palais de la Kasbah, les directions des deux principaux partis de la coalition au pouvoir, Nidaa Tounes et Ennahdha, se sont réunis, lundi matin, pour discuter de la suite à donner à l’initiative présidentielle.
Z. A.
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