La Tunisie «pourrait être le premier pays d’Afrique du nord à tirer profit d’un ambitieux accord de facilitation de visas» avec l’Union européenne (UE).
L’annonce de cette offre a été faite aujourd’hui, par la Commission européenne (CE).
Commentant cette décision, Dimitris Avramopoulos, le Commissaire européen aux Migrations, Affaires intérieures et Citoyenneté, a déclaré : «Cette proposition marque une étape importante dans les relations entre l’Union européenne et la Tunisie. En effet, en facilitant la délivrance des visas, les contacts entre les peuples, et les liens économiques, culturels et scientifiques seront renforcés. Dans le même temps, la conclusion d’un accord sur la réadmission servira à prévenir les risques de l’immigration clandestine en provenance de Tunisie et permettra d’en maîtriser les conséquences.»
Le communiqué de la CE explique également que les deux parties pourraient négocier, dans le cadre de cet accord sur la facilitation de l’octroi de visas, les possibilités de l’assouplissement ou de l’élimination de certaines exigences prévues par le Code des visas, au moins pour certains groupes de personnes; alors que l’accord sur la réadmission des migrants irréguliers devrait établir les règles et procédures que les parties tunisienne et européenne devront respecter de façon à clarifier, simplifier et accélérer leur coopération dans ce domaine.
Le mois dernier, dans sa déclaration sur le ‘‘Renforcement du soutien à la Tunisie’’, l’UE avait déjà souligné l’importance qui doit être accordée à cette coopération entre les deux parties sur le dossier migratoire. Selon ce document, en date du 29 septembre 2016, «une approche globale et intégrée sera mise en œuvre de façon à appuyer la capacité de résilience, dans un contexte de fragilité socio-économique et sécuritaire marqué par le chômage, notamment parmi les jeunes Tunisiens.»
Marwan Chahla
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