Total Tunisie vient de signer des conventions de partenariat d’une durée de 3 ans avec 3 grandes écoles publiques, viviers d’ingénieurs et de talents de demain.
Les conventions ont été signées, vendredi 6 janvier courant, au siège de la société, aux Berges du Lac de Tunis, d’un côté, par Matthieu Langeron, directeur général de Total Tunisie, et de l’autre, par Hatem Zenzri, directeur de l’Ecole nationale des ingénieurs de Tunis (Enit), Faouzi Ben Ammar, directeur de l’Institut national des sciences appliquées et technologie (Insat) et Sadok Gallouz, directeur de l’Ecole nationale des ingénieurs de Bizerte (Enib), en présence des responsables des écoles concernées et des représentants des médias.
«La longévité se fait sur le temps»
Dans son mot de bienvenue, M. Langeron a fait part, à cette occasion, de sa joie de signer ces conventions qui rapprochent Total Tunisie des grandes écoles et institutions d’enseignement supérieur, de manière à «réduire la distance qui perdure entre le milieu de l’entreprise et celui de l’université».
MM. Zenzri, Ben Ammar et Gallouz ont pris ensuite la parole pour présenter les établissements qu’ils dirigent et qui sont en train de former les compétences et les talents de demain.
Total Tunisie a presque 70 ans et cette longévité prouve la capacité de changement de la compagnie, son pari sur l’innovation et son pari sur l’avenir, a expliqué M. Langeron, en soulignant la volonté de sa société d’investir dans des projets utile pour la Tunisie. «Total se sent bien en Tunisie et j’espère que les autorités tunisiennes sont également fières de ce que Total fait pour la Tunisie», a dit M. Langeron. «Total est, certes, une PME, qui emploie 300 salariés. Mais elle est en train de rajeunir ses compétences et a besoin des meilleurs profits d’ingénieurs pour accompagner ses différents projets dans le pays», a-t-il ajouté.
Une formule pour l’insertion professionnelle
A travers le partenariat noué avec les 3 grandes écoles, Total Tunisie «espère participer concrètement à la vie des étudiants en favorisant l’insertion professionnelle des futurs diplômés et en garantissant des perspectives d’embauche pour certains d’entre eux, que ce soit au sein de la compagnie ou ailleurs», a encore expliqué le directeur général de la société de distribution des hydrocarbures.
Ce partenariat vise, à travers des stages, des formations spécifiques ou encore des bourses d’études, à faire profiter les futurs ingénieurs du savoir-faire de Total Tunisie qui avait lancé, en 2014, le Young Graduate Program. Dans ce même contexte, plus de 400 stagiaires venant de 50 pays africains, ont participé, en 2016, à un stage de formation, dans une unité de Total Tunisie à Rades. «Nous sommes constamment à la recherche de l’excellence», a lancé M. Langeron.
La formation au service du recrutement
Le concept Total Professors Associate (TPA) encourage les collaborateurs du groupe Total ayant une expérience dans le génie industriel et des compétences dans l’enseignement à se porter volontaires pour enseigner dans les facultés partenaires et à transmettre leur savoir-faire aux étudiants.
Dans son programme «1000 et 1 pompistes», la société d’hydrocarbures a formé de nombreux jeunes qui ont contribué à l’amélioration de la qualité de service dans ses stations-services, où le taux de satisfaction de la clientèle est passé en seulement une année de 54% à 83%, a rappelé Matthieu Langeron, «Totalien» et fier de l’être.
Mounira Bouzouia, la directrice des ressources humaines de Total Tunisie, a précisé, de son côté, que les conventions de partenariat signées avec l’Enit, l’Insat et l’Enib s’inscrivent dans la continuité d’une politique de recrutement des étudiants. «Le programme prévoit une centaine de cours donnés par des experts dans les métiers de Total opérant dans le monde. Il s’agit de 6 mois de formation en Tunisie, puis 1 année à l’étranger, soit au total 18 mois de formation spécifique pointue qui enrichira les CV des étudiants. Ces cours sont totalement gratuits. Total Tunisie apporte la logistique et le groupe assure le reste», a-t-elle précisé. L’an dernier, Total Tunisie a envoyé un diplômé de l’Enit en Côte d’Ivoire et un autre au Maroc, qui travaille aujourd’hui en Italie, a précisé Mme Bouzouita, en ajoutant qu’«en plus de la formation et du stage, les futurs ingénieurs pourront être aidés à lancer leurs propres projets».
Il est à rappeler, à ce propos, que le concours «Startupper de l’année», lancé en 2015, par le groupe Total, est en train de gagner en notoriété. Ce concours permet d’identifier et de primer les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprise de moins de 2 ans en Tunisie. Son objectif: développer l’esprit d’entrepreneuriat parmi les jeunes de moins de 35 ans. Mais aussi contribuer au renforcement du tissu industriel et de l’emploi, sur le continent africain, à travers l’appui aux jeunes entrepreneurs audacieux qui développent des projets innovants, dans l’esprit du groupe Total et le respect de ses valeurs. «Pour le prochain concours, dont les résultats seront annoncés au printemps 2017, nous avons reçu jusqu’ici 300 dossiers», a indiqué M. Langeron. Ce qui prouve l’engouement des jeunes entrepreneurs pour ce challenge qui leur met le pied à l’étrier, les prend par la main et les accompagne sur la voie de la réussite et de la réalisation de leurs rêves.
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