Du 29 novembre au 10 décembre 2025, le Centre culturel de Hammamet accueille l’exposition internationale de gravure « Convergence »
Cet évènement est organisé avec la participation des artistes graveurs de différents pays, la Tunisie (représentée par Raja Zarbout, Salwa Aydi, Karima Hanachi, Karima Ben Saad, Naji Thabti, Kamel Abdallah), la Libye ( Mohammed Baraka), l’Égypte (Waheed Al-Belqasi, Basmalla Muhamed, Ayman Kadry,Muhammed Rahem, Mohamed Moussa, Mohamed Moussa, Muhammed Khaled), l’Arabie Saoudite (Ali Marzouk), la France (Christine Guichardon), la Slovaquie (Peter Kockak), le Nigéria (Tosin Oyeniyi) et la Corée du Sud (Park Chel Ho, Lee Eunsill).
Le vernissage est prévu pour samedi 29 novembre à 16h et l’exposition restera ouverte au public jusqu’au 10 décembre 2025.
Convergence
Nous sommes réunis par la même spécialité ; les idées peuvent diverger et varier, mais elles se rencontrent et interagissent au sein de l’exposition « Convergences ». Là où notre amour pour l’art de la gravure efface toutes les distances qui nous séparent, et où les expériences se croisent, malgré la diversité des techniques : de la gravure sur bois et linoléum, à la pointe sèche sur cuivre ou zinc, de l’impression sur papier ou tissu, jusqu’à la navigation entre les univers du noir et blanc et les éclats de la couleur.
Chacun de nous s’est exprimé à sa manière, libérant sa voix intérieure à travers cet art ancien qui ne cesse de se renouveler.
M’a interpellée une citation de l’artiste graveuse Rachida Ammar, publiée le 24 novembre 2025 sur sa page personnelle :
« La gravure artistique trébuche encore dans l’esprit et le regard du public arabe. »
C’est à partir de cette prise de conscience que l’exposition « Convergences » a vu le jour, tentant de réduire cet obstacle et de faire découvrir au public les différentes techniques de la gravure, en tant que langage plastique contemporain à part entière, riche et profond comme les autres formes d’expressions visuelles.
L’exposition a réuni des œuvres venant de Tunisie, d’Égypte, de Libye, d’Arabie Saoudite, de Slovaquie, du Nigeria, de France et de Corée du Sud, dans un dialogue visuel polyphonique, uni par une seule langue : celle de la gravure.
Un langage qui raconte les mêmes histoires à partir de perspectives différentes, et qui ouvre de nouvelles portes pour contempler les croisements de la mémoire, de l’expérience, du regard et des cultures.



Donnez votre avis