Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens, Othman Jerandi, a rencontré, vendredi 25 mars 2022, la sous-secrétaire d’État américaine à la Sécurité civile, à la Démocratie et aux Droits de l’Homme, Uzra Zeya, qui a souligné la nécessité d’un «processus politique participatif» en Tunisie, dans une limpide allusion à la nécessité pour le président de la république Kaïs Saïed d’ouvrir le débat sur les réformes politiques qu’il envisage de mettre en œuvre avec les représentants de la société civile (partis, organisations nationales, Ong), ce que ce dernier cherche à éviter coûte que coûte.
L’entretien a porté sur les relations de coopération et la volonté partagée de promouvoir ce partenariat dans le cadre des valeurs communes qui unissent les deux pays, et Mme Zeya a déclaré, à ce propos, que les Etats-Unis sont fermement résolus «à continuer à soutenir l’expérience démocratique tunisienne afin qu’elle reste un modèle dans la région».
La responsable américaine a mis aussi l’accent sur l’intérêt que l’actuelle administration américaine porte aux questions liées à la démocratie et aux droits de l’homme dans sa politique étrangère et a félicité la Tunisie pour les avancées réalisées dans ce domaine, selon un communiqué de presse du ministère tunisien des Affaires étrangères. Cette visite, a-t-elle déclaré, «reflète l’intérêt que les Etats-Unis portent à la Tunisie en tant que partenaire stratégique».
Jerandi a déclaré de son côté que «la démocratie tunisienne a besoin d’un soutien économique et social alors que le pays est confronté à des défis multidimensionnels». La Tunisie compte sur le soutien de ses partenaires, dont principalement les Etats-Unis, «pour relever ces défis et assurer le succès de son expérience démocratique».
La Tunisie est fortement attachée à la démocratie, a ajouté le chef de la diplomatie tunisienne, ainsi qu’aux principes fondamentaux des droits de l’homme, de la liberté, de la justice et de l’égalité. Cet engagement n’est pas seulement l’expression d’une volonté politique mais aussi celle du peuple tunisien, a-t-il souilgné.
I. B. (avec Tap).
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