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Jarraya au «souk» de l’Assemblée : 50.000 dinars le député, qui dit mieux?

Chafik Jarraya

Le sulfureux homme d’affaires Chafik Jarraya est accusé par le président du bloc parlementaire de l’UPL, Tarek Fettiti, de payer des élus pour qu’ils rejoignent Nidaa Tounes.

Tarek Fettiti a indiqué, hier, sur Radio Kelma, que Chafik Jarraya a proposé à 11 députés de l’Union patriotique libre (UPL) de rejoindre le bloc de Nidaa Tounes et de recevoir en contrepartie 50.000 dinars chacun.

Cette déclaration du président du bloc de l’UPL a été faite après que 3 membres de son parti (Youssef Jouini, Nourredine Ben Achour et Ridha Zghondi) aient officiellement rejoint Nidaa Tounes, qui compte désormais 59 membres.

Le président de l’UPL, Slim Riahi, avait lui aussi exprimé son mécontentement et indiqué, sur son compte Facebook, que les marchandages de Chafik Jarraya visent à redonner à Nidaa Tounes la majorité parlementaire qu’il a perdue en cours de route.

«Félicitations au président de Nidaa, Chafik Jarraya, pour ses recrutements», a ironisé Slim Riahi, laissant ainsi entendre que l’homme d’affaires est le véritable patron de ce parti, qui a remporté les législatives de 2014… avant d’imploser, suite à des querelles de leadership, où le dénommé Jarraya a joué un rôle prépondérant.

Jarraya est aussi l’un des fervents défenseurs (et artisans) du rapprochement (sinon de l’alliance) entre Nidaa Tounes et Ennahdha. Il est aussi le défenseur des intérêts en Tunisie du chef islamiste libyen Abdelhakim Belhaj, ancien dirigeant de l’organisation terroriste Al-Qaïda.

Y. N.

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