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Concours à Sousse : «La harissa tunisienne un patrimoine riche en saveurs»

Le Groupement des industries de conserves alimentaires (Gica) a organisé un concours culinaire inter-apprenants des établissements de formation touristiques, intitulé «La harissa tunisienne un patrimoine riche en saveurs» et ce mercredi dernier, 11 décembre 2019, au sein de l’Institut supérieur professionnel du tourisme de Sousse (ISPT-El Kantaoui).

Ce concours, organisé en partenariat avec le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat), mis en œuvre par l’Onudi et financé par le Seco-Suisse, et l’ISPT, s’inscrit dans le cadre de la promotion de la harissa tunisienne, à l’échelle nationale et internationale, en tant que produit enraciné dans le terroir et dans les habitudes culinaires tunisiennes. L’opération est également organisée en appui de la démarche, en cours de préparation, par l’Institut national du patrimoine (INP) pour la proposition de l’inscription de ce produit emblématique de la cuisine tunisienne dans le patrimoine culturel immatériel (PCI) de l’Unesco.

Selon Ismahen Ben Barka, chargée de recherches à l’INP, «il est important d’inscrire tout élément faisant partie de notre patrimoine national, et pas seulement l’harissa, au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO puisqu’il s’agit de sauvegarder l’appartenance de cet élément. En quelque sorte, c’est une forme de reconnaissance de notre patrimoine et de notre identité, même si cela n’empêche pas d’autres communautés et sociétés de l’utiliser dans leur vie quotidienne, qu’il s’agisse de patrimoine culinaire, vestimentaire ou autre. L’harissa, traditionnelle bien entendu, figure parmi d’autres éléments objet d’une demande d’inscription au PCI, dont la poterie de Sejnane, premier concerné par cette démarche, ainsi que la « Charfia » de Kerkennah. Il y a également un dossier maghrébin en cours concernant le couscous et un autre multinational pour le palmier.»

Comment se prépare un dossier d’inscription au PCI ? Réponse de Mme Ben Barka : «Au préalable, il faut réaliser une opération d’inventaire de l’élément. C’est la première étape à effectuer dans la préparation du dossier. En ce qui concerne l’harissa, j’ai justement eu la charge d’effectuer cette tâche, en commençant par inventorier l’harissa du Cap-Bon, région représentative du produit, de par sa tradition dans le domaine et l’existence d’un festival international de l’harissa. Une opération qui a été étendue sur l’ensemble du territoire, vu la présence de différentes dénominations et de méthodes de fabrication, et même de présentation de l’élément. Une fiche d’inventaire est ainsi établie selon des critères bien précis laquelle est incorporée à un dossier qui comprend un formulaire de demande, une vidéo d’une dizaine de minutes, des photos ainsi qu’un certain nombre de documents qui viennent justifier la demande.»

Source : communiqué.

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