Selon la présidente de la Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLTP), Raoudha Labidi, qui parlait, lors d’une conférence de presse, ce jeudi 23 janvier 2020, son instance a enregistré 800 cas de traite d’enfant en Tunisie, en 2019, la plupart dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
Mme Labidi a ajouté que 8 tentatives de vente d’enfants nés hors mariage ont été enregistrées à Monastir et à Mahdia, et a souligné l’apparition d’un nouveau phénomène, au début de 2019, celui de contraindre une femme à se marier, à tomber enceinte, puis à «louer son utérus» pour enfanter des enfants à vendre.
La présidente Labidi a souligné que les cas de traite des personnes ont été enregistrés principalement dans les gouvernorats de Sfax, Tunis, Grombalia, Nabeul, Sousse et l’Ariana, et, dans une moindre mesure, dans les autres gouvernorats.
A ce sujet, Labidi dénonce le manque d’intérêt des institutions publiques qui se soucient très peu des efforts déployés par l’Instance, pour dénoncer cette situation dramatique.
A. M.
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