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Taboubi : L’UGTT rejette toute atteinte aux symboles et aux institutions de l’Etat

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a déclaré, aujourd’hui, jeudi 14 mai 2020, lors de sa rencontre avec le président de la république, Kaïs Saïed, que la centrale syndicale rejette toute atteinte aux symboles et aux institutions de l’Etat.

La présidence précise, dans un communiqué, que cette rencontre a été l’occasion pour les 2 hommes d’échanger sur la situation générale dans le pays, notamment le climat politique marqué par des tensions qui se sont répercutées sur la situation sociale. Noureddine Taboubi a souligné, de son côté, la nécessité de respecter l’autorité de l’Etat de droit et le processus démocratique.

Le SG de la centrale syndicale fait ici allusion aux attaques virulentes du député Al-Karama Seifeddine Makhlouf contre le chef de l’Etat et à ses menacer de déclencher une procédure de destitution contre lui. M. Saïed avait notamment regretté que les électeurs ne puissent pas retirer la confiance à ceux qui ne tiennent pas leurs promesses électorales, par allusion aux querelles de clochers et à l’ambiance délétère au sein de l’Assemblée.

M. Taboubi a également souligné l’importance de tirer des leçons du passé, d’appréhender l’avenir avec optimisme et de répondre aux aspirations du peuple, par allusion au climat politique marqué par beaucoup de tensions.

En effet, on a récemment enregistré des menaces de morts ayant ciblé des députés, à l’instar de Zouhair Maghzaoui, Salem Labiadh et Abir Moussi, et qui sont ravivées par des provocations et des querelles incessantes au sein de l’Assemblée, où les plénières se transforment souvent en séances de règlements de compte.

Le même Seifeddine Makhlouf, président du bloc Al-Karama, qui s’était récemment attaqué à l’UGTT, est aussi accusé par Abir Moussi de l’avoir menacée, insultée et agressée verbalement.

La député a par ailleurs entamé, hier, un sit-in à l’Assemblée avec les autres députés PDL, en affirmant que M. Makhlouf suit les consignes de Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste Ennahdha, qui préside l’Assemblée.

D’autre part, l’ancienne députée Nidaa Tounes, Fatma Mseddi a annoncé, aujourd’hui, qu’un sit-in Errahil 2 (le départ), commencera le 1er juin, afin d’appeler à la dissolution de l’Assemblée…

Y. N.

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