Les Tunisiens ne lisent pas (ou rarement) des livres. Faut-il les blâmer d’être de si mauvais lecteurs? Et si on faisait un effort pour leur offrir des ouvrages plus conformes à leurs attentes? Un effort de marketing et communication de la part des éditeurs n’aiderait-il pas à améliorer les ventes des livres en librairie?


‘‘Nos Silences’’, le premier roman de Wahiba Khiari, une Algérienne résidant en Tunisie depuis 1997, a été désigné, par les quatre comités de lecture mis en place à cet effet, parmi les finalistes de la 9e édition du Prix des Cinq continents de la Francophonie.


Beau film, attachant et fort, sauf que les partis-pris d’Abdellatif Ben Ammar sur la responsabilité de l’ancien président Habib Bourguiba dans les massacres de Bizerte en 1961 et sa manière, toute manichéenne, d’opposer l’héroïsme du petit peuple à la lâcheté des élites intellectuelles m’ont quelque peu dérouté. Facile et prévisible… Ce n’est pas ce qu’on attend d’une œuvre d’art.
Ridha Kéfi


Chanteur iconoclaste, Bendir Man a donné deux concerts fin mai à Montréal et un 3e le 28 juin à Paris. Cultivant une insolente marginalité, ce jeune troubadour tunisien ne fait pas l’unanimité parmi les siens. Certains lui reprochent de privilégier le contenu sur la forme, le discours sur l’art, de la vérité sur la beauté. C’est le cas de notre correspondant en France. Jamel Heni, Paris

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