Nos chers journalistes sacrifient souvent, pour les besoins de la «cause», la vérification de l’info et de sa source, se basant pas mal de fois sur de simples élucubrations facebookiennes!

Par Dr Mounir Bouslah


L’un ou l’autre, entre gouvernants et opposition, est-il forcément un traitre… un ogre… une «dodomma»… à éviter et à exclure définitivement de notre arène politique?

C’est ce qu’on peut penser, à chaque fois que l’on observe l’œuvre de nos chers chroniqueurs politiques et l’action bizarrement «unidirectionnelle» de nos chers médias dans leur majorité… pourtant indépendants paraît-il!

Je cherche et n’arrive pas à trouver quelqu’un qui se place au-dessus de la mêlée, pour aborder un sujet sous ses différents jours et avec ses facettes forcément multiples surtout lorsqu’il y a polémique!

Nos chers journalistes ne manquent jamais de faire entendre que «l’information est sacrée et que le commentaire est libre» mais ne retiennent au fait de cette règle que sa deuxième partie sacrifiant souvent, au passage, pour les besoins de la «cause», la vérification de l’info et de sa source, se basant pas mal de fois sur de simples élucubrations facebookiennes!

Les commentaires eux ne peuvent s’empêcher d’avoir une teinte idéologique ou partisane aux dépens de l’analyse politique... à la vue panoramique... et dépassant l’inscription dans le système du «buzz»!

Ne sommes-nous pas encore loin d’instituer le 4e pouvoir en ces temps de recherche de trois premiers?

Je sais qu’on me répondra systématiquement que mes mots rentrent dans le cadre des attaques systématiques dénigrant nos valeureux journalistes indépendants en quête perpétuelle de la perfection… si difficile à atteindre!

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