Selon l’annonce qui a été faite ce matin par le responsable de l’information du ministère du Transport, cité par l’agence officielle Tap, le navire faisait actuellement route vers le port de Djibouti.
«Cette libération intervient après le succès des négociations engagées par le gouvernement tunisien avec les pirates somaliens et le paiement d’une rançon estimée à deux millions de dollars», a précisé le responsable, sans toutefois préciser qui a versé cette rançon.
On peut cependant estimer que l’armateur tunisien, Farid Abbes, le propriétaire de Gabès Maritim Tankers (Gmt), compagnie spécialisée dans le transport de produits chimiques et pétroliers, a du débourser sinon la totalité du moins une grande partie de cette somme. C’est lui, en tout cas, qui a annoncé, hier, au télé-journal de 20 heures de la chaîne 1 de la télévision nationale, la libération imminente des otages.
«Les négociations n’ont pas été faciles et on ne peut être sûr de la libération du navire que lorsqu’il aura quitté les eaux somaliennes accompagné d’un navire de protection», avait affirmé M. Abbas.
«Tous les moyens de sécurité ont été fournis, et un avion civil va être envoyé (à Djibouti) pour rapatrier aujourd’hui l’équipage tunisien», a encore indiqué le responsable du ministère du Transport, avant de préciser que «tout l’équipage est en bonne santé».
Le Hannibal II, battant pavillon panaméen, avait été capturé dans l’océan Indien, alors qu’il faisait route vers Suez avec une cargaison d’huile de palme depuis la Malaisie. Sa capture avait été annoncée par la force navale anti-piraterie de l’Union européenne (UE), Atalante.
L’équipage du bateau est composé de 23 Tunisiens, quatre Philippins, un Croate, un Géorgien, un Russe et un Marocain.
Source : agences.
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