La famille de Nadhir Guetari a rompu le jeûne, hier, près du palais de Carthage pour rappeler au président ses promesses concernant leur fils et son collègue Sofiane Chourabi, disparus en Libye.
A l’occasion du premier jour de ramadan, la famille Guetari et les parents d’autres Tunisiens disparus à l’étranger ont rompu le jeûne près du palais de Carthage pour rappeler au président de la république Beji Caïd Essebsi ses promesses de se pencher sérieusement sur le dossier de leurs enfants disparus.
Les journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari ont disparu le 8 septembre 2014 en Libye et nous ignorons tout sur leur sort.
«En janvier 2015, le président nous a rassurés en indiquant que Sofiane et Nadhir allaient bientôt rentrer. Depuis, nous n’avons aucune nouvelle. Pis encore, il avait promis la création d’un comité réunissant toutes les parties concernées pour assurer le suivi et la coordination de ce dossier, mais rien n’a été fait», a déploré Sonia Rejeb, mère de Nadhir, ajoutant que M. Caïd Essebsi avait promis de faire de cette affaire nationale l’une de ses priorités.
Y. N.
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