Nordine Labiadh, chef franco-tunisien du restaurant « A mi-chemin », à Paris, défend le classement du couscous, célèbre spécialité culinaire maghrébine, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce chef âgé de 41 ans fait partie des experts des pays du Maghreb œuvrant pour faire classer le couscous sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, dressée par l’Unesco.
Installé en France depuis 1999, Nordine Labiadh, originaire de Zarzis, dans le sud de la Tunisie, tient le restaurant avec sa femme bretonne, Virginie. Il s’est vu récemment décerner le prix du meilleur accueil par le guide Pudlowski.
S’il défend, aujourd’hui, la candidature du couscous pour être inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco, c’est qu’il estime que ce met a des origines profondément ancrées dans l’histoire et la civilisation et peut être présenté sous différentes formes et avec différents goûts.
«Je suis le papa de mes employés et la maman de mes clients», raconte M. Labiadh
Nordine Labiadh a présenté, hier, sur France culture, son couscous favori, celui aux sèches et à la poulpe et qui lui rappelle son enfance à Zarzis.
«Les gens changent le couscous à leur guise, à la base c’est des graines et chacun y apporte son savoir et le modifie selon la saison ou selon son humeur», raconte le chef tunisien tout en passant en revue la panoplie des couscous préparés en Tunisie : aux légumes, à la viande, aux fruits secs, aux herbes…
Il a aussi assuré que le meilleur coucous qu’il a mangé est celui de sa grand-mère : «Un coucous modeste mais de loin le meilleur. La meilleure façon de faire le coucous, c’est de le faire avec le cœur et avec la volonté de faire plaisir à autrui».
Nordine Labiadh est également auteur de « Paris-Tunis« , un livre paru en 2016, où il présente ses meilleures recettes nées du mariage entre des mets français et tunisiens.
Y. N.
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