«Je ne souhaite pas à mes pires ennemis d’être à la tête du ministère de l’Education», a déclaré Hatem Ben Salem, ministre en charge de ce département.
M. Ben Salem, qui parlait lors d’une séance à la commission parlementaire des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance, de la jeunesse et des personnes âgées, hier, jeudi 28 février 2019, a expliqué que le ministère fait actuellement face à de nombreuses difficultés et à beaucoup de responsabilités, et il ne parlait pas seulement du bras-de-fer l’ayant opposé à plusieurs reprises à la Fédération générale de l’enseignement secondaire, dirigée par Lassad Yacoubi, à propos des revendications salariales.
«J’espère que j’arriverai à faire fusionner le ministère de l’Education et celui de la Formation professionnelle pour effectuer certaines réformes du système de formation. Honnêtement, je ne crois pas que 60% des individus ayant abandonné les études ont intégré des centres de formation professionnelle», a-t-il déclaré à ce propos.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l’intégration des enfants autistes dans les établissements éducatifs serait une solution à adopter à condition de faire appel à des éducateurs spécialisés, or le pays n’en compte actuellement que 63 et, l’année dernière, il n’y avait que 26 dans tout le territoire tunisien. Il va donc falloir en former davantage pour répondre aux besoins dans ce domaine.
E. B. A.
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