Scènes de désespérance, aujourd’hui, au Bardo : des jeunes veulent gravir les grilles de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), d’autres tentent de s’immoler par le feu.
Cette fois-ci, les jeunes chômeurs désespérés ne se sont pas rendus chez le président de la république, Kais Saied, au Palais de Carthage, mais à la bonne adresse, là où se situe le vrai pouvoir, l’actuel régime étant quasi-parlementaire.
Il est temps que la classe politique cesse ses interminables batailles de la politique politicienne et travailler sur les réformes de fond, plus de 100 projets de loi envoyés par le gouvernement à l’ARP dorment encore dans les tiroirs du Bardo et n’ont pas été examinés ni par les commissions concernées ni par les plénières.
Pour ces jeunes, le 9e anniversaire de la révolution de la liberté et de dignité, déclenchée le 17 janvier 2010, est passé sans que rien n’est venu changer leur morne quotidien fait de chômage, de mal-vie et de désespérance, alors que les politiques se partagent le gâteau et laissent prospérer la corruption, dont beaucoup, à l’Assemblée même, sont des acteurs actifs.
I. B.
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