Le secrétaire général de Nidaa Tounes a démenti, hier, l’information relayée par certains médias à propos du refus des Emirats de lui délivrer un visa.
«Je n’ai pas prévu un voyage aux Emirats arabes unis (EAU). Il s’agit d’une intox. Je n’ai aucun problème avec les Emirats et je peux m’y rendre quand je le souhaite», a déclaré Mohsen Marzouk, en précisant que les intox colportées à son sujet s’inscrivent dans le cadre d’une campagne menée contre le parti qui dirige la coalition gouvernementale.
L’information a été publiée, hier matin, par Samir El-Wafi, journaliste et animateur sur Al-Hiwar Ettounsi, sur sa page Facebook, avant d’être relayée par certains médias proches d’Ennahdha et du CpR.
Ce journaliste, devenu un grand spécialiste des bidonnages et des intox, avait écrit : «Je viens d’apprendre la nouvelle d’une source sûre : les Emirats arabes unis ont refusé de délivrer des visas aux membres d’un grand parti au pouvoir, conduit par son secrétaire général et qui ont souhaité se rendre aux Emirats pour présenter leurs condoléances à l’émir (suite au décès, samedi dernier, de son fils, Cheikh Rashid Ben Mohammed Ben Rashid al-Maktoum, Ndlr). S’il s’était agi d’Ennahdha, on aurait compris les raisons, mais il semble que (…) les EUA ne veulent pas non seulement du secrétaire général de ce parti, mais carrément de tout le parti. C’est une prise de position claire».
L’allusion (perfide) à Nidaa Tounes, supposé avoir de bonnes relations avec les Emirats, est plus qu’évidente. Elle traduit, de la part de Samir El-Wafi, toujours prompt à colporter des intox sur Nidaa Tounes et sur son fondateur, le président de la république Béji Caïd Essebsi, une évidente volonté de nuire.
Samir El-Wafi, qui a longtemps loué ses services à l’ancien régime, avant de devenir, après la révolution, le porte-voix d’Ennahdha et du CPR, ne pardonne pas à Béji Caïd Essebsi d’avoir toujours refusé de lui accorder un entretien.
Le journalisme tunisien, qui ne volait pas très haut, est tombé très bas avec les Samir El-Wafi and Co.
Poursuivi dans une affaire de chantage à l’homme d’affaires Hamadi Touil, Samir El-Wafi a commis récemment de nombreuses bourdes et a dû, à chaque fois, présenter de plates excuses. Preuve qu’il est un très mauvais journaliste: il balance tout ce qu’on lui chuchote à l’oreille et ne vérifie jamais ses informations.
Z. A.
Articles liés:
Présidentielle 2014 : La nouvelle bourde de Samir El-Wafi
Samir El-Wafi présente des excuses à la présidence de la république
Donnez votre avis