L’Espérestance sportive de Tunis (EST) n’est pas au bout de ses peines. Le titre de champion de Tunisie en poche, les Sans et Or peinent à trouver une occasion pour faire leur tour d’honneur traditionnel. Pour cause de sanctions : matchs joués à huis-clos. Qualifiée, samedi dernier, au prochain tour des groupes de la Ligue des champions d’Afrique grâce son match nul (1-1) face au Merrikh soudanais à Khartoum, l’équipe de Faouzi Benzarti serait menacée d’exclusion de la Ligue des champions africaine 2010.

Du fric pour le sport
Nous avons présenté dans le précédent article le cadre juridique du sport tunisien et les ressources publiques et privées dont il dispose aujourd’hui et qui, de l’avis de tous les experts, ne permettent pas à nos élites sportives de briller sur le plan international. Nous donnons aujourd’hui la parole à certains de ces experts que nous avons invités à explorer de nouvelles pistes pour assurer un financement plus pérenne du sport tunisien.


C’est désormais indiscutable. Et urgent. Le sport tunisien a besoin d’une refonte totale de son système de financement. C’est le sujet d’actualité par excellence et tout le monde en parle: des sphères de la décision politique et sportive aux instances et structures (fédérations, clubs…) ainsi que les médias et l’opinion publique. Des projets de lois pourraient être incessamment introduits à la Chambre des députés.

Les élections du nouveau Bureau de la Fédération tunisienne de football (FTF) auront lieu aujourd’hui, mercredi 5 mai, à Gammarth. Pour la première fois, deux listes sont en lice. Les élus, attendus comme des «messies», devront remédier aux maux chroniques de notre football : faiblesse des résultats des équipes nationales, violence dans les stades, arbitrage contesté, financement aléatoire…