Le président des Etats-Unis Barack Obama a diplomatiquement adressé une mise en garde à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan en lui rappelant, clairement, que l’épisode de l’avion russe abattu par la Turquie ne doit pas nuire à l’objectif ultime, celui de la lutte contre l’organisation de l’Etat islamique.
Ce petit rappel à l’ordre a, visiblement, amené le chef de l’Etat turc à adopter une attitude plus conciliante à l’égard de la Russie: « Les tensions font du tort aux deux parties, a reconnu Erdogan, mais notre préoccupation n’est pas seulement de sortir de cette crise sans préjudice. Il s’agit surtout de servir la paix, de contribuer à la paix dans la région ».
De son coté, le président Vladimir Poutine ne semble guerre influencé par cet apaisement dans le discours d’Erdogan; la Russie est déjà passée à l’action et a appliqué, mardi 1er décembre, les premières mesures de rétorsion contre la Turquie. Il s’agit notamment de la suspension immédiate des vols charters entre les deux pays et l’annulation de l’importation de plusieurs produits agricoles turcs. Ceci, en attendant l’instauration, le 1er janvier 2016, du visa pour les turcs voulant se rendre en Russie.
H.A.
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