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L’Allemagne hésite à extrader un Tunisien suspecté de terrorisme

Photo d’archives.

Après avoir conduit un Tunisien suspecté de terrorisme à l’aéroport de Francfort pour le rapatrier, l’Allemagne revient sur sa décision et le reconduit à sa cellule.

Le revirement a eu lieu quelques minutes avant le décollage de l’avion vers la Tunisie, lorsque l’avocat de Haikal S. (36 ans, recherché par les autorités tunisiennes pour son implication présumée dans les attaques terroristes du Bardo et de Ben Guerdane), est intervenu in-extremis avec une notification des autorités judiciaires allemandes rappelant l’interdiction d’extrader une personne vers un pays appliquant la peine de mort.

Accusé de préparer un attentat au nom de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), de recruter des jihadistes et de servir de passeur en Allemagne, Haikal S. a été arrêté à Francfort, le 1er février 2017.

Selon la police allemande, qui a coordonné l’enquête avec son homologue tunisienne, l’homme a été identifié comme l’une des personnes impliquées dans l’attaque contre le Musée du Bardo, le 18 mars 2015, et dans celle contre la ville de Ben Guerdane, dans le sud tunisien, le 7 mars 2016, qui ont fait chacune une vingtaine de morts.

Haikal S. était arrivé en août 2015 en Allemagne, où il a demandé l’asile. Il a été arrêté le 1er février 2017.

Z. A. 

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