Après l’arrestation, hier, de l’homme d’affaires Chafik Jarraya, les autorités ont émis des interdictions de voyager à l’encontre d’une dizaine de suspects.
C’est ce qu’a indiqué une source à Kapitalis, en précisant qu’il s’agit essentiellement d’hommes d’affaires, mais aussi de barons de la contrebande connus dans différentes régions.
Rappelons que Chafik Jarraya a été interpellé, mardi 23 mai 2017, puis transféré à une unité d’investigation relevant de la justice militaire.
D’autres arrestation ont été effectuées, dans le courant de l’après-midi et de la soirée, qui ont concerné Yassine Chennoufi, ancien officier de la douane devenu homme d’affaires, le colonel de la douane Ridha Ayari et Nejib Ben Ismaïl, l’un des barons du marché parallèle, qui règne sur le grand bar d’El-Jem.
Trois autres suspects ont été arrêtés, dans la nuit du mardi à mercredi, dont un contrebandier connu à Ben Guerdane, et des perquisitions effectuées aux domiciles des personnes suspectées dans cette série d’affaires de corruption qui touchent à la sécurité publique et à la sûreté de l’État.
Quant à Slim Riahi, président de l’Union patriotique libre (UPL) et du Club africain, il n’a pas fui le pays, comme annoncé par certains journalistes. Il se trouve à l’étranger avant que cette affaire n’éclate. Il affirme ne pas être concerné, ni de près ni de loin, par les affaires de corruption.
On notera aussi, dans ce contexte, que les internautes tunisiens se réjouissent, depuis hier, de cette guerre contre les grandes figures de la corruption et expriment leur soutien au chef du gouvernement Youssef Chahed en l’appelant à aller jusqu’au bout dans cette guerre.
Y. N.
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