Le système des Nations Unies en Tunisie réagit au transfert par les autorités tunisiennes, le 4 août 2019, d’un groupe de 36 migrants de nationalité ivoirienne, y compris des enfants en bas âge et onze femmes, dont une enceinte, depuis Sfax, vers la zone frontalière entre la Tunisie et la Libye.
Dans un communiqué publié le 6 août, le bureau des Nations Unies à Tunis déplore que, depuis le 4 août, «aucun contact n’est possible entre ce groupe et les organisations humanitaires.»
Les fonctionnaires onusiens expriment leurs «vives inquiétudes quant à la situation sanitaire et aux conditions de subsistance de ces personnes» et se disent «également préoccupés par le risque que ces personnes soient transférées en Libye, pays en situation de conflit, où les conditions de leur sécurité ne seraient plus assurées.»
Tout en affirmant qu’il est «en contact avec les autorités tunisiennes sur cette situation», le système des Nations Unies «appelle à un transfert de ces personnes vers un lieu sûr en Tunisie dans les meilleurs délais, conformément aux principes de base de l’action humanitaire. Et se dit «à la disposition de la Tunisie pour l’appuyer face à cette situation humanitaire urgente et pour aider à trouver des solutions pérennes pour ces migrants.»
I. B.
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