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La pandémie de la Covid-19 entre mythe et réalité

Les Tunisiens ne sont pas indisciplinés et sont conscients du risque de tomber malades par la Covid-19, mais ils ne savent plus où en sont les choses. Ce qui peut les rassurer, c’est l’arrêt de la chronique quotidienne sur les résultats des tests effectués, qui ne sont pas crédibles à cent pour cent, et la prise en charge seulement de ceux qui présentent les symptômes de la maladie.

Par Kamel Eddine Ben Henia *

Le monde traverse l’une des crises les plus graves qu’a connues l’humanité : l’émergence d’un virus assez mystérieux, et virulent dans sa propagation rapide et furtive, le Covid-19 ou Sars-CoV-2. Mais… qu’en est-il au juste ?

Sommes-nous face à un virus qui menace l’existence humaine vu qu’il devient incontrôlable, ou y a-t-il manipulation politique à l’échelle planétaire, dans la recherche d‘un nouvel ordre économique mondial, comme le soutiennent les adeptes des théories complotistes ? Puisque parallèlement aux plans de lutte contre la Covid-19, on tend à cultiver aussi la peur et le désarroi face à l’inconnu (certaines personnes sont sous antidépresseurs).

Si on croit d’éminents infectiologues et virologues, qui multiplient ces derniers temps les interventions dans les médias européens pour mettre en doute un gonflement prémédité des chiffres par certaines autorités, dieu sait pour quelles raisons, et l’annonce de cas positifs, pour la plupart «faux positifs» selon le professeur Raoult, et le professeur Toussaint, soutenant même la thèse du faux quant à une deuxième vague du coronavirus, d’autres affirment que les individus testés positifs sont pour 98% des porteurs sains, mais qu’on maintient en confinement, estimant qu’ils peuvent être contagieux, alors que scientifiquement ils peuvent avoir été atteints lors de la première vague mais non testés à l’époque.

La stratégie de la peur a toujours été contre-productive

Certains grands spécialistes soutiennent que le virus H1N1 est plus destructeur que la Covid-19, et pourtant on le côtoie durant notre existence sans tapages alarmants des instances sanitaires.

Pourquoi ne laisse-t-on pas les choses évoluer le plus naturellement du monde, en ne agitant le spectre de faux foyers, parfois constitués de porteurs sains asymptomatiques, et en ne tenant compte que de ceux qui présentent les symptômes de la maladie, laquelle généralement peut n’être qu’une simple grippe saisonnière, notamment pour les personnes jeunes et non atteintes de maladies chroniques.

Puisqu’on nous dit qu’on doit apprendre à vivre avec, pourquoi nous impose-t-on cette psychose du coronavirus, qui prend des proportions insoutenables à un point tel que les testés positifs sont comparables aux pestiférés des siècles passés, alors ils se réfugient dans l’anonymat avec un sentiment de honte et personne n’ose plus tousser ni éternuer en public de peur de provoquer la panique.

Et ces dizaines de morts par jour de diverses maladies dont personne ne parle ?

On continue de nous dire que le seul traitement contre la Covid-19 est le masque de protection et le lavage des mains avec l’eau et le savon, pourquoi donc toute cette frayeur ? Est-ce qu’il s’agit réellement d’une pandémie, quand on sait qu’une pandémie est forcément limitée dans le temps ?

Pourquoi, dans les flashs d’information, on prend soin d’annoncer la mort d’une seule personne du coronavirus, et souvent âgée de plus de 80 ans de surcroît, alors qu’il y a des dizaines de morts par jour de diverses maladies, dont personne ne parle, il n’y a qu’à voir les tableaux d’affichage de certains cimetières. Pourquoi n’annonce-t-on pas ces morts aussi ?

Les Tunisiens ne sont pas indisciplinés et sont conscients du risque de tomber malades, mais ils ne savent plus où en sont les choses, ce qui peut les rassurer c’est l’arrêt de la chronique quotidienne sur les résultats des tests effectués, qui ne sont pas crédibles à cent pour cent, et la prise en charge seulement de ceux qui présentent les symptômes de la maladie.

N’oublions pas, à ce propos, qu’une simple grippe est aussi contagieuse, et parfois mortelle.

* Ancien fonctionnaire à la retraite.

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