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Depuis Paris, le mégalomane Moncef Marzouki fait la leçon aux Tunisiens !

C’est depuis Paris où il réside que Moncef Marzouki, l’ancien président provisoire (élu avec 7000 voix et qui a duré trois interminables – et minables – années grâce à ses «employeurs», les islamistes d’Ennahdha), est monté sur ses grands chevaux pour faire la leçons à 12 millions de Tunisiens, la modestie et l’humilité n’étant pas le fort de celui qui a terminé à la 11e position lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2019 en récoltant seulement 3% des suffrages (même le très agité islamo-populiste Seïfeddine Makhlouf a fait mieux que lui).

Par Imed Bahri

L’homme, dont la grosse tête et le nombrilisme sont de notoriété publique, ne peut pas se résigner à abandonner cette posture ridicule de donneur de leçons. Lui, qui croit tout connaître et tout savoir, pense que les événements actuels – c’est-à-dire le gel des travaux de l’Assemblée revendiquée par une écrasante majorité de Tunisiens – pourraient constituer une opportunité pour que les Tunisiens se rappellent de lui, leur promettant au passage l’enfer s’ils suivent le président de la république Kaïs Saïed, qu’ils continuent pourtant de créditer de près de 90% d’opinions favorables, selon les derniers sondages, alors que Marzouki en est, lui, à… 1%. Ce qui en dit long du capital confiance dont les deux hommes jouissent auprès de leurs compatriotes.

Le pion du Qatar, de la Turquie et d’Ennahdha se fait le chantre de la démocratie

L’ancien président provisoire de triste mémoire, pion du Qatar, de la Turquie et d’Ennahdha en Tunisie, dont le passage à Carthage marqua les heures sombres de notre pays entre terrorisme et déroute économique, annonça hier, lundi 6 septembre 2021, qu’il allait s’adresser dans une allocution aux Tunisiens qui ne se souviennent presque plus de lui, non pas parce qu’il a lâché le pays et préféré un exil volontaire doré à Paris (la Tunisie pour ces gens ne sert que pour exercer leur pouvoir sinon, pour vivre comme de simples citoyens, ils préfèrent l’Occident) mais surtout parce qu’il représente la soumission aux islamistes et a été l’un des rouages utilisés par les Frères Musulmans pour exercer le pouvoir dans le monde arabe durant le fumeux «printemps». Il a été le «progressiste» de service des islamistes – il leur servait pour dire qu’il sont ouverts sur d’autres familles politiques outre que la leur – mais plus qu’un «progressiste» de service, Moncef a été le «tartour» (marionnette) d’Ennahdha, le marionnettiste.

Pour l’histoire, Marzouki a été la marionnette des islamistes bien avant que ces derniers ne le «nomment» à Carthage (car il n’a jamais été élu). C’est Ennahdha qui lui a créé son parti, le défunt Congrès pour la république (CPR) comme plus tard il créera son autre filiale Al-Karama, la coalition islamo-populiste coordonnée par le très agité Seïfeddine Makhlouf, aujourd’hui en fuite, car poursuivi en justice dans des affaires de droit commun.

Ennahdha excelle dans la création des filiales, dont il a fait une spécialité. A sa création en 2001, le CPR pullulait d’islamistes comme Lotfi Zitoun, qui en fut longtemps le porte-parole, Imed Daimi, Samir Ben Amor, Abdelwahab Maatar ou encore Slim Ben Hmidane. Et c’est ce guignol, qui n’est même pas foutu d’être drôle, qui ose nous faire la leçon depuis Paris avec toute l’insolente outrecuidance qui va avec.

Le mégalomane a cru devoir s’adresser à nous par la petite lucarne d’un vidéo live sur Facebook où il apparaît devant une bibliothèque pour jouer à l’intello! Ce n’est pas surprenant de la part de celui qui disait une fois très modestement dans une interview qu’il était «le dirigeant arabe le plus instruit et le plus cultivé», comme si pour bien gouverner ses semblables, il suffit d’avoir lu beaucoup de livres !

Celui qui a fermé depuis le lendemain du 25 juillet sa page Facebook aux commentaires, ne supportant pas les opinions qui divergent de son «génie» auquel il est le seul à croire, ne s’est pas gêné de donner des leçons de démocratie aux Tunisiens.

Le «pigiste» d’Al Jazeera.net fait la leçon aux Tunisiens

L’ancien «pigiste» d’Al Jazeera.net – le site internet de la chaîne qatarie amie des Frères musulmans et autres groupes extrémistes – qu’il a été parallèlement à ses activités de président provisoire a cru mettre en garde les Tunisiens. Lui «le génie», «le visionnaire», «le démiurge» avertit que ceux qui se réjouissent du tournant du 25 juillet se trompent, que ce ne sont pas les portes du paradis qui vont s’ouvrir à eux mais celles de l’enfer.

Les jeunes, que ce has been assomme par sa suffisante stupidité, parleraient de negative vibes. Quant à l’enfer, on l’a déjà connu, et bien connu, quand il a été notre président provisoire, par pur accident de l’Histoire et malgré nous. La descente aux enfers avec la vague terroriste et la déroute économique ont commencé quand il était, lui, au palais de Carthage et y recevait en grandes pompes les prédicateurs salafistes et Ennahdha chapeautait le gouvernement. Les assassinats politiques ont eu lieu à son époque de triste et sinistre mémoire. Que de cauchemars en se rappelant des années islamo-marzoukistes! Mais au lieu de se cacher et nous éviter de nous rappeler tous ces cauchemars, il réapparaît et a le culot pour nous faire la leçon… et depuis Paris.

Le plus Qatari des Tunisiens de 76 ans s’ennuie-t-il dans son exil doré ? Peut-être mais ce qui est certain c’est qu’il ne désespère pas encore de revenir à Carthage, c’est son fantasme absolu. De plus, il n’a pas digéré sa bérézina électorale en 2014 puis en 2019, où il n’a récolté que… 3% des suffrages. Il a fini à la…11e position à tel point que certains ont oublié qu’il était candidat.

Celui qui se tait concernant les atteintes aux droits de l’homme en Turquie et au Qatar, grand hypocrite devant l’Eternel, ose donner des leçons de démocratie et crier au coup d’Etat et à la dictature concernant la Tunisie. Heureusement que presque personne ne l’écoute et qu’il n’a aucune influence… Les Tunisiens ne sont pas dupes et savent reconnaître les faux-culs.

Commentaire de l’un de ces Tunisiens qui ont vomi ces créatures sans honneur et sans vergogne : «Si M. Marzouki est à ce point affecté parce que la Tunisie est au bord de la faillite, pourquoi ne fait-il pas le geste de ne plus percevoir sa retraite de président de 30.000 dinars, de quoi payer les salaires de plusieurs dizaines de smigards, lui qui bénéficie déjà d’une retraite de médecin, en France, et gagne de l’argent en intervenant dans les médias qataris ?»

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