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Démarrage du projet de protection contre les inondations de l’Oued Medjerda

Une cérémonie de démarrage des travaux du projet de protection contre les inondations de l’Oued Medjerda s’est tenue mardi 14 décembre 2021, financé par un prêt de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) à hauteur de 10 400 millions de yen, soit l’équivalent de 230 millions de dinars.

La cérémonie a été marquée par la présence d’Elyes Hamza, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, Shimizu Shinsuke, ambassadeur du Japon en Tunisie, les gouverneurs de l’Ariana, Bizerte et Manouba, ainsi que Shinohara Shunei, représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). 

Le projet vise à atténuer l’impact des inondations fréquentes de l’Oued Medjerda à travers la mise en œuvre de travaux de renforcement et de réhabilitation d’infrastructure. Il couvre la zone en aval du bassin de l’Oued Medjerda dans les trois gouvernorats cités, et il est prévu pour s’achever en 2025. 

Le bassin de l’Oued Medjerda, qui couvre une superficie totale de 23 700 km2 (dont 1/3 se trouve en Algérie), est situé dans les régions du nord de la Tunisie où les précipitations sont relativement élevées, et constitue une source d’approvisionnement en eau importante pour le pays. Sa réhabilitation et son aménagement contribueront à la réduction des inondations et au développement économique et social de la Tunisie.

Ouvrant la cérémonie, le ministre de l’Agriculture a mis l’accent sur «l’aspect stratégique de la protection contre les inondations qui sera réalisée par ce projet, ainsi que la lutte contre la sédimentation des barrages qui est actuellement en cours d’examen dans le cadre du partenariat tuniso-japonais, considérant la limitation des ressources hydriques et au vu de la pression continue pour satisfaire les besoins croissants de tous les secteurs économiques et sociaux, en parallèle avec l’impact des changements climatiques»

De sa part, l’ambassadeur du Japon a annoncé que le gouvernement japonais a reçu la requête pour la mise en œuvre de ce projet lors de la Ticad 5 en 2013, suite aux inondations dévastatrices de 2012. Il a indiqué qu’il est heureux du lancement ce projet avant la Ticad 8 qui se tiendra en Tunisie en 2022. 

Le représentant résident de la Jica a noté que ce nouveau projet vise à renforcer la capacité du barrage Sidi Salem à travers l’aménagement des infrastructures devant servir à la réduction de la sédimentation et également fera partie intégrante dans la lutte contre les inondations dans ces régions. 

La Jica est un partenaire majeur travaillant sur la réalisation des plusieurs projets destinés à assurer la maîtrise des ressources hydriques y compris la lutte contre des inondations en Tunisie.

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