Plusieurs parties ont exprimé leur solidarité avec le directeur du lycée de Mezzouna qui a été convoqué et placé en garde à vue, dans la soirée de ce mardi 15 avril, dans le cadre de l’enquête ouverte sur le décès des trois èlèves.
Au-delà du deuil et de la douleur, le drame de Mezzouna, où l’effondrement d’un mur du lycée a coûté la vie à trois lycéens, a soulevé une vague d’indignation et des interrogations notamment sur la responsabilité dans ce drame.
Alors que l’enquête se poursuit avec plusieurs interrogatoires en cours, une information a circulé ce soir sur l’arrestation du directeur du lycée.
En réaction, plusieurs parties et activistes de la société civile ont dénoncé cette décision estimant qu’il est victime d’injustice et affirmant qu’il avait par ailleurs alerté sur l’état dudit mur et du danger qu’il représente.
Un courrier qui lui a été attribué et qu’il aurait adressé à la délégation régionale de l’Éducation a même été diffusé sur les réseaux sociaux, avec des appels à la libération du directeur du lycée.
Ils ont par ailleurs appelé à la nécessité d’une enquête impartiale qui ne fasse pas du directeur un bouc émissaire commode… : « Honorer la mémoire des victimes, c’est exiger la vérité, établir les responsabilités à tous les niveaux et garantir que de tels drames ne se reproduisent plus jamais », ont-ils notamment commenté.
Y. N.
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