Orange Tunisie et le ministère de l’Enseignement supérieur ont signé un partenariat visant à promouvoir le cinéma et le théâtre dans les universités.
Quarante-huit heures avant le coup d’envoi de la 28e session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui se tiendront du 4 au 11 novembre 2017, Orange Tunisie et le ministère de l’Enseignement supérieur ont signé, aujourd’hui, jeudi 2 novembre 2017, au bâtiment annexe du ministère, à l’avenue Mohamed V, au centre-ville de Tunis, et pour la deuxième année consécutive, une convention de partenariat dont le but est de renforcer la culture dans les universités, dans le Grand-Tunis ou dans les régions.
Public et privé, la main dans la main
La convention a été signée par une représentante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Thierry Millet, directeur général d’Orange Tunisie, en présence de Nejib Ayed, directeur des JCC-2017, d’Asma Ennaifer, directrice des Relations extérieures, de la RSE et de l’Innovation à Orange, et de Hatem Derbal, président du comité d’organisation des JCC-2017.
Ce partenariat, qui a démarré l’année dernière a permis le développement d’activités complémentaires au sein des universités, a indiqué le ministre, qui a souligné l’apport de ce partenariat entre public et privé qui a jeté des passerelles entre le monde de la culture et celui de l’université. «Grâce au soutien d’Orange Tunisie (qui a mis un montant pour l’achat des billets de cinéma et de théâtre, Ndlr), une dizaine d’institutions universitaires (publiques ou privées) les régions bénéficieront du Wifi. Des espaces seront également ouverts dans les foyers universitaires pour les activités culturelles», a annoncé Slim Kalbous. «Avec l’accord et l’appui du ministère des Affaires culturelles, pas moins de 16 circuits seront bientôt intégrés au programme culturel de nos universités», a-t-il ajouté.
Un partenariat dans la continuité
Thierry Millet a déclaré, de son côté : «Orange Tunisie est très attachée à la culture. Poursuivre ce partenariat pour la deuxième année consécutive s’inscrit totalement dans la stratégie culturelle et sociétale de notre entreprise, qui est née avec la révolution du mobile et du digital.» Et d’ajouter: «Il s’agit donc d’écrire une nouvelle page de ce partenariat public et privé, au bénéfice des jeunes dans les universités».
Slim Kalbous a indiqué, par ailleurs, que son département n’épargnera aucun effort pour inciter les étudiants à consommer des produits culturels. «Les projets culturels, qui sont sponsorisés par l’Etat, doivent entrer dans les circuits universitaires. Et il est de notre devoir de renforcer la présence des créations culturelles, qu’il s’agisse de cinéma ou de théâtre, dans nos universités», a expliqué le ministre, en précisant que son département a acheté auprès des JCC et Journées théâtrales de Carthage (JTC) un total de 11.000 billets qui seront distribués aux étudiants spécialisés dans les disciplines culturelles. Mieux encore: «Tous les étudiants, inscrits dans les branches du cinéma et du théâtre, auront droit à un badge pour avoir accès aux coulisses de ces deux manifestations et pouvoir ainsi rencontrer les femmes et les hommes du métier. C’est une manière aussi pour les aider à nouer des contacts utiles et à trouver des stages ou des petits jobs», a-t-il enchaîné.
Les étudiants des autres branches n’ont pas été oubliés, puisqu’ils bénéficieront d’une réduction de 50% sur les prix des billets, a tenu à rappeler le ministre.
La culture au service de la vie
Le partenariat avec les JCC a permis, l’an dernier, d’organiser des projections de films dans les amphithéâtres suivies de débats enrichissants entre les artistes, les enseignants et les étudiants. Et cela a beaucoup rapproché ces deux milieux qui ont beaucoup d’affinités et qui gagneraient beaucoup à développer des synergies au bénéfice, aussi bien de la culture que de l’université.
«Nous avons remarqué que cette stratégie a créé une dynamique, grâce notamment aux masters classes, et aidé à la formation des auteurs et producteurs de cinéma et de théâtre. Depuis l’an dernier, on a commencé à décentraliser cette expérience. Nous sommes convaincus que la culture est une ouverture sur l’autre et devrait être mieux intégrée à l’université. Qui dit culture dit aussi beauté, esthétique et créativité, mais aussi attachement à la vie, tolérance, ouverture sur l’autre et esprit éclairé. La culture fait mieux connaître et aimer la vie, elle aide aussi à combattre les pulsions de la violence et de la mort», a conclu le ministre.
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