Le député du parti islamiste Ennahdha a accusé le Front populaire (FP) de «blanchir la violence», de prôner l’extrémisme et d’appeler à la haine.
C’est ce qu’il a indiqué, aujourd’hui, mercredi 24 janvier 2018, sur Shems FM, l’ancien ministre de l’Intérieur et chef du gouvernement provisoire (janvier 2012-janvier 2014), en précisant que le FP a appelé à manifester et n’a pas dénoncé les violences enregistrées en Tunisie lors des manifestations nocturnes entre le 8 au 11 janvier.
Ali Larayedh a rappelé que la coalition de gauche a appelé à faire tomber le gouvernement, lors des manifestations contre l’augmentation des prix des produits de consommation, et a gardé le silence face aux jeunes qui ont procédé à des pillages et des actes vandalisme dans 11 gouvernorats du pays. Leurs appels à faire tomber le gouvernement pourraient constituer une menace pour certains hauts responsables, a-t-il ajouté.
Rappelons, dans ce contexte, que les dirigeants du FP ont dénoncé les violences commises lors des émeutes enregistrées dernièrement dans le pays. Cela ne les a pas empêchés d’être accusés par plusieurs parties, dont le chef du gouvernement, d’être derrière les violences. Ils ont également été la cible de menaces de mort et le bureau du FP à Laaroussa (Siliana) a été saccagé et incendié par des inconnus.
Y. N.
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